L'enfant du Phénix!

Il y a 20 ans, un enfant est né dans le village humain, un enfant comme les autres excepté le fait que celui-ci allait mourir dans les jours à venir. Cet enfant était tellement chaud que personne ne pouvait le toucher sans protections. On essayait de l’hydrater le plus possible mais rien n’y faisait, le plus étrange était que l’enfant ne ressentait aucune douleur et souriait constamment …
« Il est MAUDIT, brûlez le, c’est le fils du diable !! » commençaient à dire les humains, ah les hommes et leur phobie du diable. Pour ne pas que l’enfant soit tué par les siens, ses parents demandèrent à des amis s’ils pouvaient les aider à atteindre le peuple elfique, seule race qui pourrait peut être enlevé la malédiction de l’enfant. La plupart se désistèrent, le peuple elfique devenait de plus en plus mauvais, certains devenaient des elfes noirs et commençaient à tuer par plaisir. « Folie que d’aller là bas, ils nous tueront avec leurs maudits sorts et leurs flèches !» dit Anyd l’oncle de l’enfant. Au final, nous étions 4 à partir vers le territoire elfique, Nounge la mère de l’enfant, Tengu son père, moi et le vieux Drent notre chef. Non en fait nous étions 5 avec l’enfant. Celui-ci était enveloppé dans une couverture humidifiée, bien protégé dans les bras de sa mère. Les journées de marche étaient de plus en plus éprouvantes, nous devions faire de récentes pauses pour Nounge et le bébé, le vieillard malgré ses années ne se faisait pas attendre. Tout allait bien, jusqu’au moment où nous entendîmes des cris de combats. L’image était terrifiante, orcs et elfes s’entretuaient dans une mare de sang, l’enfant en voyant cela se mit à pleurer comme s’il ne comprenait pas pourquoi tout ces êtres se battait… cela eu pour conséquence désastreuse de nous faire remarquer, un groupe d’orcs fonça droit sur nous, nous sortîmes nos épées alors que le vieillard utilisait ses dernières forces pour lancer ses sorts. Tengu cria à Nounge de fuir avec l’enfant pendant que nous les retenions…Nounge savait courir vite et cacher sa présence mais avec l’enfant nous avions peur que cela ne suffise pas. Alors nous avons tenu, nous ne comprenions pas d’ailleurs comment nous faisions…nous tuâmes des orcs encore et encore alors qu’ils étaient plus nombreux sans ressentir ni douleur ni fatigue…ce n’est que quand le vieillard fut transpercé d’une lance orc que nous comprimes, il utilisait ses sorts non pas pour tuer les orcs mais pour nous soigner et nous protéger…à sa mort Tengu hurla de colère et se jeta sur les orcs tout en me disant de fuir. Sans réfléchir je me suis mis à courir, en me retournant je l’ai vu transpercé de toute part, regardant le ciel pour supplier les Dieux de sauver son fils. Je me rendis compte que j’étais blessé au bras, mais qu’importe je devais retrouver Nounge, car il était clair qu’un groupe orc devait s’être lancé à sa poursuite. Deux jours sont passés sans que je n’arrive à retrouver sa trace, j’étais a bout de souffle, complètement exténué, ma plaie s’était infectée. Mon seul réconfort était de me dire que les orcs eux aussi devaient avoir du mal à la retrouver…seulement pour ma part je ne savais plus du tout ou j’étais, je me demandai d’ailleurs si j’allai dans la bonne direction et c’est alors que je l’ai entendu crier…elle pleurait , je devais me dépêcher, dans la nuit je n’arrivai plus à bien distinguer les choses qui m’entouraient… j’entendais les orcs et puis je les ai vu…elle avec son visage si fin qui pleurait toutes les larmes de son corps en hurlants : « sauvez mon bébé! s’il existe un Dieu dans ce monde qu'il savue mon bébé, svp sauvez mon… », à ce moment là, une hache vint lui taillader le ventre, elle regarda son enfant, celui-ci dormait, elle lui souria pour la dernière fois… je ne pouvais m’empêcher de pleurer, je n’arrivais plus à avancer, je me disais « sauve le bébé » mais je n’y arrivai pas , mes jambes ne me commandait plus….une goutte de sang tomba sur l’enfant, celui-ci se réveilla et vit sa mère morte. Je ne comprend toujours pas, alors que ma vue était embrouillé et le fait que j’étais assez éloigné, je voyais le visage de l’enfant aussi distinctement que si j’étais à ses cotés. Et je l’ai vu pleurer, pour la deuxième fois l’enfant était triste et c’est alors qu’il hurla…ce n’était pas un cri humain, je ne pourrai le décrire mais une chose est sur ce n’était pas humain. Les orcs reculèrent surpris du cri de l’enfant, et nous l’avons vu…avant que je ne perde conscience, j’en suis sur je l’ai vu, un oiseau de feu volait dans le ciel…quand je repris connaissance je me trouva dans une cabane elfique, ceux-ci m’avaient soigné, cela prouvait une chose, que tous n’étaient pas devenus aussi mauvais qu’on le laissait croire. Ma première pensée fut immédiate, l’enfant, où était il… comprenant mon inquiétude, un elfe me montra du doigt, l’enfant qui dormait dans un berceau en bois elfique, celui-ci souriait à nouveau. En le touchant, je m’aperçu que la chaleur avait disparu, autour de son cou était attaché une plume. Une plume flamboyante si belle que je n’arrivais pas à détacher les yeux de celle-ci. Les elfes proposèrent de nous ramener chez nous, j’accepta avec joie, mais demanda de passer la où était morte Nounge. L’image que j’ai vu là bas me marquera à jamais, un terrain de feu… la terre brûlée, je voyais les corps calcinés des orcs qui avaient tués Nounge…Nounge son corps n’était plus là…les elfes m’expliquèrent qu’ils avaient enterrés mes camardes pour que leur âmes puissent rejoindre le cœur de la Terre. En arrivant chez moi, je ne parla pas de l’oiseau de feu, ni d’où venait cette plume que l’enfant avait comme collier. Cet enfant, comment a-t-il pu survivre, quel était cet oiseau de feu ? Je me rappela de l’histoire des explorateurs d’il y a 50 ans mais je n’osais croire que c’était lui : le Phénix.
J’écris cette histoire car je viens de le revoir, je viens de la lui raconter et voila ce qu’il m’a répondu : « Je le retrouverai… l’oiseau de feu, si c’est bien le Phénix alors il ne peut mourir, il renaît de ses cendres…alors je le trouverai et je le tuerai. Non pas pour lui faire du mal mais pour lui montrer à quel point je suis devenu fort, pour qu’il soit fier de moi…oui je le tuerai …pour le remercier !! »
Cet enfant, que certains surnomme le fils du Phénix, il vient de créer un groupe en rapport à son passé, un groupe ou chaque membre est aussi important qu’un autre, un groupe qui réussira sûrement à le retrouver…Oh j’ai oublié le plus important…cet enfant, il s’appelle Syaoran, et nul doute qu’il saura venger sa famille…
To be continued…

Le temps est passé si vite. Cet enfant que j’ai vu grandir aujourd’hui a atteint un niveau que personne ne peut à ce jour égaler. Combattant sans relâche il a enfin atteint son but. Il est le seul à maîtriser les éléments à la perfection. Comme je m’y attendais son élément favori reste le feu. Cet enfant, je n’oublierai jamais la discussion que nous avons eu à l’instant, son regard, la fierté qui se dégageait de son visage. Oui, je m’en souviendrai toute ma vie. Cette nuit là, le ciel était clair, Syaoran sortit du QG des Phénix Hurlants avec sa tenue qui montrait qu’il avait atteint le sommet de son art : la tenue d’élémentariste. Je lui ai demandé ou il allait, il m’a salué et m’a répondu en tout franchise :

« Je vais accomplir la fin de mon voyage, ce pour quoi je suis né. Je me suis toujours demandé pourquoi j’étais né comme ça, ce que je devais faire, pourquoi le Phénix m’avait il donné cette plume. Tu l’a remarqué n’est ce pas ? Depuis que je maîtrise les éléments, la plume brille de mille éclats. Je sens qu’il m’appelle… je ne l’ai fait que trop attendre. Enfin, je vais accomplir ma destinée… tu dois te demander pourquoi j’abandonne tout ça ? Il y a bientôt un an, j’ai crée une escouade avec Sid, je voulais juste créer une famille moi qui n’en ai jamais eu. Je suis sûr que sans moi ils s’en sortiront, de tout façon je ne peux pas les emmener là ou je vais. Il y a un moment, avec Marduk nous sommes restés dans la bibliothèque pour trouver des renseignements sur ce groupe qui était parti chercher le Phénix. Tu te souviens qu’un voleur avait dérobé la feuille indiquant l’emplacement du Phénix. Tu ne me croiras pas, mais depuis un mois cette feuille est en ma possession. Il est facile d’y aller mais il y a une condition pour rejoindre le Phénix. Maîtriser les flammes et posséder une partie du corps du Phénix.

Je n’osais y croire, en disant ceci un sourire ce traça sur ses lèvres. Une larme coula sur sa joue et il ajouta finalement :

J’espère que ces deux là qui me surveillent depuis 20 ans la haut sont fiers de moi. Ne t’en fais pas je ne vais pas mourir, je fais parti du Phénix. Je vais mourir pour mieux ressusciter. Je surveillerai l’humanité avec mes ailes de feu. Adieu mon ami.
Ce fut la dernière fois que nous vîmes Syaoran. Qu’est il devenu ? Cette nuit la, une flamme surpuissante transperça le ciel et le même cri que j’avais entendu il y a 20 ans se fit entendre.
Syaoran, l’enfant qui est né sans famille et qui s’en est crée une. Aujourd’hui, l’escouade Phénix Hurlants n’a rien perdu de son éclat, au contraire tous travaillent dur en la mémoire des nombreux héros qui en ont fait parti un jour. Le plus étonnant est qu’autour de la forteresse, un bouclier de feu a été crée, certainement le dernier présent offert par celui qui fut le créateur de cette escouade, le premier et certainement le plus puissant élémentariste de feu que le monde ait connu. Syaoran en vérité était j’en suis sur l’incarnation du Phénix en notre monde.

Mémoire de Yann Duck

NB : Syaoran devint une légende, certains disent voir passer un Phénix les soirs de pleines lunes au dessus de la forteresse des Phénix Hurlants. Mythes ou réalité ? Toujours est il que Syaoran à bel et bien existé.

[hrp]ragnaroc en deuil que tu ais quitté le jeu , a cause d'un bug je n'ai plus acces au forum , en esperant que tu ai recommencé un perso [hrp]